C'est dans une planche d'Achille Talon.
Le héro se vante auprès de deux mômes d'être une encyclopédie ambulante, un puits de science. Il finit sa tirade en leur disant "Allez-y, posez-moi une question, n'importe laquelle !"
Et un des gamins se lance : "Quelle heure est-il ?"
Après mille-sept-cent-soixante-sept jours de silence, Tilleul a refait surface sur le défi du samedi, tout simplement, comme si de rien n'était.
Normal : elle n'a pas changé et chez elle, la simplicité, le naturel, l'ouverture sont une seconde nature.
Moi, des surprises comme ça, j'en veux bien tous les jours !
Merci Raymond de raviver mes inquiétudes en me rappelant qu'une de mes petites-filles est dysphasique, qu'à bientôt dix-huit ans elle lit à peine et n’écrit pas mieux, qu'elle ne conceptualise pas la notion de nombre, ce qui fait que même si elle effectue quelques calculs simples, elle n'a pas la moindre idée de ce que représente le résultat.
Ce qui m'épate dans ton sujet, c'est "Aujourd'hui", Raymond, moi j'aurais tendance à y penser tous les jours, tu vois...
Vas-y, te gêne pas Raymond, dis tout de suite que je suis vendu !
Si, Raymond, c'est dans le règlement : on parle de moi et tu dis "acheté" on peut pas être acheté sans s'être vendu, c'est pas à toi que je vais apprendre le français, merdre !
Et si tu pouvais éviter "Doukipudonktan !" en te bouchant le nez, ça m'arrangerait.
Remarque que quelque part, t'as peut-être pas tout à fait tort. C'est vrai qu'en son temps, j'ai vendu mes compétences à l'industrie chimique.
Mais faut bien vivre hein Raymond, tout le monde ne peut pas vendre du vent...
Ah... tu veux que je parle de moi, Raymond ?
Comment ?
C'est pareil tous les jours ?
C'est même le but du jeu ?
Eh bien, pour un bête jeu, c'est un bête jeu !
On verra ça demain, hein, Raymond !
Taper ?
Mais je ne fais que ça !
Mais non, pas mes amis et connaissances, les touches du clavier de mon ordi enfin !
Ben oui, Georges baise (quelle santé !), moi, du matin jusqu'au soir, je tape, je tape, je tape !
Faut faire avec ce qu'on a hein !
J’ai pressé les oranges,
préparé le café que ma femme prend noir.
Moi, je bois du thé vert,
un Twinings parfumé au citron.
Dehors, le thermomètre est dans le rouge,
le ciel est gris,
le paysage blanc.
Le chien sautille dans la neige et la mordille au bout de sa laisse rose.
En rentrant, j’irai chez Célestine, rêver sous son regard bleu.
Comme chaque année, quoi !
Encore que si j'ai bien compris l'IERS, cette année, le début de la prochaine révolution a été reporté d'une seconde.
C'est toujours ça de gagné !
Rien !
À question idiote, réponse idiote n'est-ce pas.
C'est un peu comme se demander où est le centre de l'univers.
L'immobilité ne peut se constater que vis à vis d'un système de référence, donnez-moi vos références et je vous dirai ce qui est immobile à vos yeux. Pour les miens en tout cas, rien !
Mais il y a peut-être une chance du côté des politiques...
Bon, c'est vrai, je l'ai dite cette phrase, mais en même temps, c'est pas vraiment ça que je voulais dire et je vous connais : tout de suite à chercher la petite bête, celle qui monte, qui monte, qui monte tout en aiguille et fait une poutre d'une paille (aaah, je vous ai bien eu, vous avez cru que, de fil en aiguille, j'allais placer la botte de foin alors que je vous mets sur la paille), mais vous ne croyiez quand même pas que vous aviez les moyens de me faire parler ?
Nonante-neuf, c’est bon Célestine ?
