366 et cætera

J'ai voulu faire comme les copines, mais j'ai comme un doute...

Les règles du jeu sont ici.

Wouah !

C'est fini !

Vous inquiétez pas, je vais prendre le relais de mon bipède favori.

C'est ici .

Oui, juste le temps de te faire celle du 29 février, comme promis, Raymond :

Aujourd'hui jour en trop

Ah ben non, Raymond...

Je l'ai collée avec l'autre,

C'est fini mon pauvre vieux...

Qui dure...

D'accord Raymond !

... mais provisoirement.

J-2, ah !

l'hiver commence !

Tu te rends compte Rauymond ?

J'avais l'impression qu'il se terminait dis donc...

Toujours à contretemps hein Raymond ?

Aujourd'hui, y a que le chien qui me regarde, d'un œil intéressé, bien sûr...

Mais si tu m'avais parlé de ça dimanche quand j'ai essayé de me glisser dans le goulot de la rue de l'Évêque (trente-cinq minutes pour parcourir les 300 mètres qui me séparaient de l'entrée des Galeries où m'attendaient ma femme et sa copine à la fin de la Revue), je t'en aurais ramassé des brassées de regards d'automobilistes coincés !

"Passera, passera pas ? L'osera me griller ma priorité ? Me laissera m'insinuer ? Tu veux que je te le cabosse ton 4x4 rutilant ?"

Tu vois le genre ?

Pourquoi aujourd'hui, Raymond ?

Ça fait bientôt un an que je m'adapte aux circonvolutions de ton esprit tordu !

Pas toi, Raymond, mais ça va venir !

Pour l'instant, c'était la promenade du chien.

Déjà, la route était verglacée le long du domaine et, après un quart d'heure, j'ai craint que le chien n'ait un peu froid aux pattes dans l'herbe gelée.

(Tout prétexte est bon pour rentrer au chaud, pas vrai ?)

Dans du tissu infroissable ?

T'es fou, Raymond, ça fait pas un pli !

... de mensonges, bien sûr Raymond !

Tu les connais :

Ce ne sont que des médisants.

Que dis-je... ?

Des calomniateurs !